Le personnel SNCF : bouc émissaire ?

Publié le par Alain Maigne

Cet article fait suite à celui de Serge Marini du 1er juillet  « une habitude à la SNCF : retards sur la ligne ! » et aux commentaires qui ont suivi. Pour cela je vous recommande d’aller sur son blog  http://serge.marini.over-blog.com.  Vous y trouverez d’autres articles très intéressants.

 

 

Mon dernier commentaire (sur le blog de Serge) montre les différences qui existent au niveau des  responsabilités et des rémunérations au sein de la SNCF.  Sans sectarisme et contrairement aux propos que me prête Serge j’adhère à cette pluralité. Effectivement chaque agent (du lampiste jusqu’au directeur) doit assurer sa tâche en fonction de ses attributions,  de ses compétences et doit être  rémunéré en conséquence. Effectivement, la finalité est bien de satisfaire le client.

 

Par contre je ne comprends pas pour quelles raisons  les agents de la SNCF  sont  montrés du doigt quand il y a des « retards sur la ligne ». La responsabilité ne leur incombe pas systématiquement. Sachons aussi reconnaître qu’un  mauvais choix  n’a pas  la même  incidence si celui-ci est fait par  le chef ou son subalterne.

 

Si le personnel de la SNCF discute sur les quais (au même titre d’ailleurs que celui qui construit le nouveau rond point de l’Avenue Pasteur  à Malemort….) , c’est bien la preuve que la D.R.H. ou le responsable local n’effectue pas son travail de contrôle ou de management … à moins que les « discussions » (vues et imaginées par les clients ou usagers) relèvent de l’activité professionnelle.  

 

Je tiens à le répéter,  Mr Jean Marie Metzler (qui a mis en place le système SOCRATE)  n’ est pas étranger au fait que la SNCF  ait  perdu des clients en 1993 et les années suivantes.  

Qui assument ensuite les mauvais choix des directions et des ministères qui  sont trop rarement  sur le terrain ?  Qui a du gérer et subir les problèmes de Socrate ?  Qui gère et subit à ce jour l’insuffisance de maintenance sur la ligne Limoges Toulouse laissée pour compte par la direction de la SNCF au profit du TGV  Paris-Poitiers ? Qui est à ce jour est pénalisé par la suppression de certaines gares, guichets de renseignements,  et par la centralisation des ateliers ?  Les retards sont-ils dus uniquement aux agents que nous croisons dans les gares ou au choix des politiques ?

 

Ces interrogations s’appliquent aussi pour l’éducation nationale, la poste, les hôpitaux  etc…  En règle générale, l’agent  gère en fonction des moyens dont il dispose.   Le client et le contribuable subissent.  (je partage l’avis de Serge).

 

Toutefois, il est bien regrettable que depuis le 7 mai  les « têtes bien pensantes » veulent faire prendre conscience aux citoyens (par des chemins détournés…)   que les « petits » fonctionnaires sont bien trop nombreux et  trop payés pour le travail qu’ils assurent.  Les plus modérées évoquent une meilleure répartition des effectifs. Si tel est le cas, il faut « repenser » le service public dans son ensemble et à tous les échelons…   

 

Méditons sur un vieux dicton : « Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage ».

 

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F
Je ne suis pas en France, je ne connais donc rien à vos législations ni l'actualitéDésolée de ne pouvoir commenter à ce proposAmitiésFlo
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